En 2016, 597 jeunes de 18 à 24 ans ont perdu la vie sur la route. Dans près d’¼ des cas, le conducteur avait bu de l’alcool avant de prendre le volant, selon les données de l’ONISR. Pour sensibiliser les jeunes aux dangers de l’alcool et de la drogue au volant, la Maaf et Vigicarotte ont réalisé une étude sur les habitudes de consommation des jeunes.

D’après l’étude, près d’un jeune sur trois consomme de l’alcool plusieurs fois par semaine (29 %). Pour ce qui est de la drogue, 47 % des jeunes avouent consommer du cannabis au moins une fois dans l’année, et 23 % ont déjà testé les drogues dites « dures » (cocaïne, LSD...). La plupart du temps, ils boivent ou fument chez eux ou chez des amis (77 %).

Plus inquiétant encore, 40 % des jeunes ont déjà pris le volant après avoir bu ou consommé de la drogue. Et 15 % ont déjà consommé trois verres ou plus.
Or, l’alcool ou le cannabis multiplie par 2 le risque d’avoir un accident. Et les effets sont décuplés si les deux sont associés, avec un risque d’accident multiplié par 14. Les temps de réactions et la fatigue augmentent tandis que la vigilance et les réflexes diminuent.

Le conducteur désigné, pas toujours un réflexe

Parmi ceux qui prévoient de prendre le volant, 53 % ne boivent pas ou se limitent à un seul verre. Seulement un jeune sur deux choisi systématiquement un Sam pour rentrer de soirée et 18 % ne l’ont jamais fait. Or c’est un moyen simple pour rentrer de soirée en sécurité et ne pas mettre sa vie et celle des autres en danger.
Par ailleurs, 62 % des jeunes disent toujours non lorsqu’un ami qui trop bu ou fumé propose de les ramener, 30 % disent parfois non et pour 8 % il est inconcevable de refuser. Si vous n’avez pas de Sam, d’autres solutions existent : taxi, transport en commun ou encore dormir sur place.