Les outils d’aide à la conduite tels que Coyote et Waze qui signalent aux conducteurs les embouteillages, accidents et autres aléas de la route ne pourront peut-être bientôt plus indiquer la présence des policiers et gendarmes dans certains périmètres. L’objectif principal est de lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée et de ne pas compromettre le dispositif « alerte enlèvement » et la recherche de détenus évadés.
L’autre raison concerne la sécurité routière et permet d’éviter que les conducteurs sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants ne changent d’itinéraire pour échapper aux contrôles routiers. Pour rappel, l’alcool est responsable d’1/3 des accidents mortels.
Toutefois, l’interdiction de signaler les forces de l’ordre ne pourra porter que sur un périmètre de 20 km et d’une durée de 24 h. Les opérateurs devront donc bloquer les alertes dans ces zones. Les contrevenants s’exposeront à une amende de 5ème classe d’un montant de 1 500 €.
La Commission européenne devra se prononcer sur l’adoption de cette nouvelle mesure. Mais en l’absence de réponse d’ici 3 mois, le décret pourra être appliqué.
11 mai 2017
voiture
législation
Les applis anti-radar bientôt interdites ?
Le 24 avril, le gouvernement a déposé un projet de décret qui vise à interdire le signalement collaboratif des radars dans certains périmètres.