Des entreprises trop peu impliquées
Par ailleurs, ils sont encore trop peu nombreux à mettre en place une politique de prévention. Ainsi, 80 % des chefs d’entreprise n’ont mis en place aucune action de prévention du risque routier. Et 68 % n’ont même pas inscrit le risque routier dans le Document Unique.Des actions de prévention routière peu engageantes
Parmi les entreprises qui ont une démarche active, les actions sont le plus souvent peu engageantes. Ainsi, 85 % vérifient régulièrement les véhicules mis à disposition des salariés et 75 % consultent leur permis de conduire. Par ailleurs, 54 % ont rédigé une charte de bonnes pratiques au volant. Mais seulement 48 % réduisent les déplacements, et 32 % ont instauré un droit à la déconnexion complète pendant un trajet professionnel. Une mesure importante quand on sait que le téléphone au volant multiplie par 3 le risque d’accident. Les formations ou journées de sécurité routière restent peu pratiquées (28 %) et l’éthylotest anti-démarrage est très rarement proposé.Des dirigeants prêts à s’engager
La principale raison de cette non mise en place d’actions de prévention est le fait de ne pas y avoir pensé (45 %). Les dirigeants sont toutefois prêts à s’engager. Ainsi, 7 sur 10 sont prêts à signer l’appel national des entreprises en faveur de la sécurité routière pour limiter les risques d’accident : sobriété sur la route, proscrire les dépassements de vitesse.... Et 73 % des chefs d’entreprise souhaitent que l’alcool au volant soit le principal enjeu des pouvoirs publics.Enfin, plus d’1 dirigeant sur 2 souhaitent disposer d’un outil clé en main pour faciliter le diagnostic et la mise en place d’actions de prévention. Pour répondre à ce besoin, MMA a a mis en place un Mooc dédié au risque routier professionnel .