Première cause de mortalité sur autoroute, la somnolence au volant peut toucher aussi bien les motards ou scootéristes que les automobilistes. Pour mesurer l’impact du manque de sommeil chez les motards, la Fondation Vinci Autoroutes a réalisé avec l’IRBA une étude via un simulateur de conduite sur deux roues.
Selon les résultats de l’étude, le manque de sommeil à moto augmente considérablement le risque d’accident. Ainsi, un conducteur de deux-roues fatigué fait 2 fois plus d’excès de vitesse et de franchissements de lignes inappropriés. Mais surtout, il risque de chuter 14 fois plus. Aussi, il subit fréquemment des épisodes de micro-sommeils (3-15 secondes), alors qu’ils ne sont quasiment pas présents chez un conducteur en forme.
Les premiers signes de fatigue ont lieu dès la première heure de conduite en général. A ce moment là, les erreurs sont décuplés : oubli des clignotants, non-respect des feux rouges, excès de vitesse...
La conduite d’une moto fatigue plus rapidement le conducteur, il faut donc prévoir des pauses plus fréquentes qu’en voiture, au moins une toute les heures. Une fois arrêté dans un endroit sûr, une aire de repos par exemple, prenez un café puis faites une courte sieste et des étirements.
25 avril 2017
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La somnolence arrive aussi en moto !
Selon une étude de la Fondation Vinci Autoroutes, un motard fatigué risque de chuter 14 fois plus.