Mise au point par les constructeurs automobiles, cette technologie permet au conducteur d’éviter l’accident ou à défaut, de réduire son degré de gravité.

Le fonctionnement

En cas de danger imminent, le système de freinage d’urgence tentera d’activer les freins pour ainsi éviter l’accident. Le système est indépendant du conducteur et intervient uniquement en cas de situation critique. Pour éviter tout conflit avec le conducteur et en cas de détection d’une action de sa part, le système se met en suspend pour laisser la priorité au conducteur.

Le système AEB fonctionne grâce à l’aide de capteurs situés à l’avant de la voiture. Si un risque de collision est détecté, le système se déclenche. Mais avant que le système ne soit activé, trois étapes sont nécessaires : un avertissement visuel ou sonore prévient le conducteur, alors qu’en parallèle la voiture se prépare à un freinage maximum. En cas d’absence de réaction du conducteur, le système de freinage autonome d’urgence se déclenche et la voiture freine.

Quels types de capteurs ?

Ce système de freinage d’urgence repose sur trois types de capteurs : le radar, le lidar et la caméra. Le radar fonctionne grâce aux ondes électromagnétiques et permet de fournir des informations sur la position ou la vitesse. Le lidar est une technologie de détection qui repose sur des ondes lumineuses et se situe près du rétroviseur intérieur, avec la caméra.

En cas de remplacement d’un capteur, il est essentiel de suivre la procédure associée et ainsi ne pas nuire à la sécurité du véhicule.

Un dossier CESVI France pour Zérotracas.mma – Janvier 2017