Le permis de conduire numérique dès 2030
Mesure déjà connue des Français : le permis de conduire européen deviendra numérique d'ici 2030. Il sera intégré au portefeuille d’identité numérique « France identité », accessible sur smartphone ou ordinateur.
Le permis papier restera disponible sur demande, notamment pour les personnes qui voyagent dans des pays hors Union européenne ou qui ne disposent pas d’outil numérique adapté.
Des épreuves repensées pour intégrer les nouveaux usages
Les examens du Code de la route et de la conduite seront révisés dans l’ensemble des États membres. De nouvelles questions seront intégrées, notamment concernant les usagers vulnérables (piétons, cyclistes ou utilisateurs de trottinettes), les nouvelles mobilités (vélos électriques, monoroues ou hoverboards), et les aides à la conduite comme le freinage d’urgence, l’ABS ou le maintien dans la voie.
Une auto-évaluation médicale obligatoire tous les 15 ans
Contrairement à d’autres pays, la visite médicale ne deviendra pas obligatoire en France. En revanche, une auto-évaluation de l’aptitude à la conduite sera demandée tous les 15 ans, au moment du renouvellement du permis. Elle portera sur la vue, l’ouïe, les réflexes, avec un format encore à définir.
Une conduite accompagnée harmonisée dès 17 ans
La France autorise déjà la conduite accompagnée dès 15 ans, et le passage du permis à 17 ans. La réforme européenne généralise ce modèle à toute l’Europe. Une harmonisation qui pourrait faciliter les équivalences et les démarches en cas de déplacements en Europe.
Des retraits de permis valables dans toute l’Europe
Un conducteur français sanctionné par un retrait de permis dans un autre pays de l’Union ne pourra plus ignorer cette décision en France. Les retraits de permis seront désormais reconnus dans tous les pays membres, afin d’éviter les contournements et de mieux lutter contre la récidive.
Le permis B étendu à certains véhicules jusqu’à 4,25 t
En France, le permis B permet actuellement de conduire des véhicules jusqu’à 3,5 tonnes. Il sera maintenant possible de conduire des véhicules jusqu’à 4,25 tonnes, à condition qu’ils soient alimentés par un carburant alternatif (électrique, hydrogène, etc.) et que le conducteur ait suivi une formation spécifique (modalités à venir).