Une pratique banalisée à deux-roues motorisés
Selon un sondage récent*, si la majorité des conducteurs se déclare consciente des dangers liés à l’usage du téléphone ou à d'autres comportements à risque, ces pratiques restent fréquentes, notamment sur les trajets courts ou quotidiens, où la vigilance tend à diminuer.
52 % des conducteurs de deux-roues reconnaissent ainsi utiliser leur téléphone en conduisant :
- 34 % pour passer un appel,
- 17 % pour lire ou envoyer un message,
- 9 % pour consulter les réseaux sociaux.
Des gestes en apparence anodins, mais qui réduisent l’attention portée à la route et augmentent le risque d’erreur de conduite. Cette pratique est particulièrement fréquente chez les jeunes conducteurs de 18 à 34 ans (64 %), les conducteurs de scooters (60 %) contre 45 % des motards, et atteint 67 % chez les usagers réguliers (plus de 4 trajets par semaine).
D’autres comportements à risque trop fréquents
Le baromètre révèle également d’autres usages préoccupants :
- 49 % des conducteurs de deux-roues déclarent avoir déjà franchi un feu orange ou rouge,
- 45 % reconnaissent avoir circulé entre deux files de véhicules,
- 31 % admettent avoir dépassé par la droite,
- et 28 % déclarent avoir freiné brusquement sans raison valable.
Des comportements qui augmentent considérablement les risques d’accident, notamment en milieu urbain où la densité du trafic rend toute erreur plus dangereuse.
Le contrôle technique globalement bien accepté
Un an après sa mise en place progressive, le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues semble désormais bien intégré.
Selon l’étude, 73 % des conducteurs y sont favorables, et 61 % considèrent qu’il améliore leur sécurité. Les usagers les plus expérimentés et ceux qui effectuent des trajets fréquents sont les plus convaincus de son utilité.
*Baromètre Harris Interactive pour BPCE Assurances réalisé en ligne du 18 au 26 février 2025 sur un échantillon de 1 023 personnes, représentatif des utilisateurs de deux-roues motorisés (moto ou scooter) au moins une fois par mois.