Une organisation repensée pour limiter les conflits de circulation
À la différence des ronds-points classiques, ce modèle introduit une séparation claire des flux de circulation :
- Un anneau central réservé aux véhicules motorisés.
- Une piste cyclable périphérique distincte, dédiée aux cyclistes.
- Des passages piétons et traversées cyclables clairement identifiés.
Les règles de priorité sont également modifiées : les piétons ont la priorité absolue sur tous les véhicules et les cyclistes sont prioritaires sur les véhicules motorisés.
Ce dispositif vise à organiser la circulation de manière plus fluide et à limiter les interactions directes entre les différents usagers.
Un modèle en phase d’expérimentation en France
Les Pays-Bas ont adopté ces infrastructures dès les années 1990 pour réduire les collisions impliquant cyclistes et piétons.
En France, ces ronds-points sont pour l’instant à l’état de test. Plusieurs villes les expérimentent, mais leur adoption généralisée n’est pas encore actée. Les premiers retours montrent une réduction des conflits d’usage et une meilleure identification des espaces dédiés aux cyclistes, bien que leur impact sur la sécurité routière fasse toujours l’objet d’évaluations.