Le contrôle technique des voitures sans permis en 2025 - sécurité et prévention routière avec Zérotracas.com de MMA
La route Zérotracas
28 février 2025
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Le contrôle technique des voitures sans permis en 2025

Depuis le 15 avril 2024, les voitures sans permis (VSP) sont soumises à un contrôle technique obligatoire en France, conformément aux directives européennes visant à harmoniser les normes de sécurité pour tous les véhicules motorisés. Cette mesure a pour objectif d’assurer que les VSP répondent aux standards de sécurité routière, au même titre que les autres catégories de véhicules.

Obligation et principes du contrôle technique VSP

Le contrôle technique des VSP vise à vérifier l’état général du véhicule, en se concentrant sur des points essentiels tels que les systèmes de freinage, les pneumatiques, la direction, la suspension, ainsi que l’éclairage et la signalisation. L’objectif est de détecter d’éventuelles défaillances susceptibles de compromettre la sécurité des usagers de la route.

Le premier contrôle technique doit être effectué dans les 6 mois précédant le 4e anniversaire de la mise en circulation du véhicule. Ensuite, une visite périodique est requise tous les 2 ans. En cas de vente du véhicule, un contrôle technique datant de moins de 6 mois doit être présenté à l’acheteur.

L’introduction du contrôle technique pour les VSP répond à une nécessité de sécurité routière. Ces véhicules, accessibles sans permis de conduire traditionnel, sont souvent utilisés par des jeunes conducteurs ou des personnes ayant perdu leur permis. Assurer leur bon état de fonctionnement est donc primordial pour prévenir les accidents et garantir la sécurité de tous les usagers de la route.

De plus, un entretien régulier de ces véhicules contribue à prolonger leur durée de vie et à optimiser leurs performances, tout en réduisant les risques de pannes coûteuses.

Premier bilan depuis la mise en place de l’obligation

Les premiers mois suivant l’instauration du contrôle technique obligatoire pour les voitures sans permis ont permis de dresser un état des lieux précis. Selon les données disponibles, environ 30 % des VSP n’ont pas satisfait aux exigences du contrôle lors de leur première présentation, un taux supérieur à celui des voitures particulières, qui est d’environ 19 %. Les principales défaillances constatées concernent :

  • Systèmes de freinage : 40 % des échecs sont liés à des problèmes de freinage.
  • Pneumatiques : 22 % des véhicules recalés présentaient des pneus usés ou non conformes aux normes en vigueur.
  • Direction et suspension : 15 % des défaillances sont attribuées à des problèmes affectant la maniabilité et la stabilité du véhicule.
  • Éclairage et signalisation : 10 % des VSP en contre-visite avaient des défauts d’éclairage ou de signalisation.

Comment éviter un échec au contrôle technique ?

Un véhicule recalé au contrôle technique doit être réparé dans un délai de 2 mois avant de repasser une contre-visite. En cas de défaillance critique, la voiture ne peut plus circuler tant que les réparations ne sont pas effectuées, et l’assurance peut refuser d’indemniser un accident si le contrôle technique n’est pas valide.

Pour éviter un tel scénario, il est essentiel d’adopter une approche préventive en assurant un entretien régulier de son véhicule. Vérifier l’état des freins, des pneus, des feux et des suspensions en amont du contrôle permet d’éviter les mauvaises surprises. Une attention particulière doit aussi être portée aux éléments de signalisation et aux pièces de sécurité, souvent pointés du doigt lors des contrôles.

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