A l’heure des premières automobiles, les occupants d’un véhicule devaient signaler leurs changements de direction en tendant le bras. Un geste semblable à celui des cyclistes d’aujourd'hui. Mais à mesure de l’évolution des voitures et de l’apparition des carrosseries fermées, il est devenu de plus en plus difficile de signaler un changement de direction.
En 1907, Percy Douglas-Hamilton, un inventeur américain, dépose le premier brevet pour un système d'indicateur de direction utilisant un signal lumineux en forme de main de chaque côté du véhicule.
A la même période, Alfredo Barrachini, un inventeur italien, ajoute des lumières électriques au dispositif de flèches de direction (une tige qui se dressait à l’horizontale d’un côté ou de l’autre du véhicule). Ce système était alors toujours activé par un câble.
En 1914, Florence Lawrence, star du cinéma muet canado-américaine, fabrique un bras mécanique relié à un drapeau à l’arrière de la voiture, qui, lorsqu’on appuie sur un bouton, indique de quel côté on va tourner.
A noter : Florence Lawrence serait également à l’origine de l’invention d’un signal de freinage rudimentaire. Basé sur le même principe que le clignotant, cette invention faisait s’élever un panneau STOP sur le parechoc arrière, lorsqu'un conducteur appuyait sur les freins.
En 1923, 2 inventeurs français, Gustave Deneef et Maurice Boisson, utilisent un solénoïde (une sorte de bobine) pour alimenter les flèches de direction et leur permettre de se lever électroniquement.
En 1938, le constructeur Buick intégre le premier clignotant similaire à ceux que l'on trouve aujourd'hui, appelé "flash-way directional signal", à l'arrière de ses véhicules.
Aujourd’hui en France, les feux clignotants sont obligatoires sur tout véhicule à moteur ou remorque dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 0,5 T. Ne pas les utiliser constitue une infraction. Découvrez quand les utiliser grâce à notre article dédié.