L’enfer, c’est les autres ?
En France, la cohabitation entre les différents usagers est perçue comme source d’anxiété et de tension pour 95 % d’entre eux (contre 92 % au niveau européen). Un sentiment particulièrement présent chez les cyclistes (97 %), les automobilistes (95 %) et les motocyclistes (92 %).
Les piétons sont 93 % à craindre qu’un automobiliste ne s’arrête pas pour les laisser passer alors qu’ils sont engagés sur un passage protégé. 80 % indiquent par ailleurs avoir déjà été frôlés sur un trottoir par un vélo, une trottinette ou un hoverboard (+4 points depuis 4 ans).
De mauvaises habitudes à perdre
Un ressenti qui pourrait être lié aux mauvaises habitudes des différents usagers eux-mêmes. En effet, selon l’étude :
- 44 % des cyclistes réguliers reconnaissent passer au feu rouge sans signalisation les y autorisant. Une hausse de 6 points par rapport à 2022.
- 68 % des automobilistes indiquent passer au feu orange ou rouge.
- 80 % des piétons admettent qu’il leur arrive de traverser en dehors des passages piéton.
Certains maux affectent tous les usagers : c’est le cas de l’utilisation du smartphone. 78 % des automobilistes, 57 % des piétons, 52 % des conducteurs de deux-roues motorisés et 36 % des cyclistes réguliers indiquent l’utiliser en se déplaçant. Une pratique à l’origine de nombreux accidents.
Les multi-usagers plus vertueux
Les personnes utilisant plusieurs modes de déplacements sur la route semblent adopter un meilleur comportement puisque 86 % des multi-usagers déclarent faire preuve d’une plus grande prudence vis-à-vis des autres sur la route. Une augmentation de 8 points par rapport à 2023.
Des gestes simples, mais primordiaux sont évoqués : vérification des angles morts, respect des pistes cyclables et des places réservées aux personnes en situation de handicap, vigilance en ouvrant la portière, etc.
Consultez l’étude complète ici