Une route qui a traversé les âges
Les origines de la Nationale 7 remontent à l'Antiquité romaine. Au fil des siècles, elle est progressivement aménagée, notamment sous Louis XI, où elle sert de route de poste, et sous Napoléon, où elle prend le nom de Route impériale 8.
En 1824, elle devient la Route royale n° 7, avant de devenir sous la IIIe République, la "route nationale 7".
La RN7, les congés payés et l’avènement de la voiture
Après l’introduction des congés payés en 1936, la Nationale 7, commence à devenir la route des vacances par excellence.
Mais c’est avec l’avènement du déplacement en voiture, dans les années 50, qu’elle devient une route mythique. La Route Bleue est surnommée ainsi en raison de son tracé Nord-Sud qui en fait un itinéraire privilégié pour rejoindre le bleu de la Côte d’Azur.
En 1955, Charles Trenet l’immortalise d’ailleurs dans sa chanson « Route Nationale 7 ».
Le déclin de la Nationale 7
Avec l’augmentation de la circulation, la Nationale 7 devient célèbre pour ses embouteillages. Ces encombrements sont dus à son tracé passant au cœur de villes et villages. Dans les années 1970, les autoroutes A6 et A7 qui relient Paris, Lyon et Marseille sont inaugurées, et la Nationale 7 perd de son aura.
Peu à peu, certains tronçons de la route sont déclassés et se transforment en routes départementales. A ce jour, plus des 2/3 de la Nationale 7 ont été transférés aux réseaux départementaux.