En 2024, l’autosolisme, c’est-à-dire les conducteurs se déplaçant seuls dans leur voiture, a bondi de 2,9 % par rapport à 2023. Il s’agit du plus faible taux de covoiturage enregistré sur le réseau autoroutier géré par l'entreprise autour des grandes métropoles depuis 2021.
Ce recul de la pratique du covoiturage s’observe dans 8 des 10 métropoles étudiées et en particulier à Tours (-5,3 %), Aix-en-Provence (-5,7 %), Lyon (-6,6 %), en Ile-de-France (-6,9 %) et à Biarritz (-8,4 %). Seuls Toulon et Bordeaux voient leur taux d’autosolisme baisser. Avec 76,4 % de personnes seules dans leur véhicule, Toulon est d’ailleurs l’une des métropoles où le co-voiturage est le plus pratiqué.
Le baromètre dévoile également que la pratique du covoiturage particulièrement rare (12,5 %) aux heures de pointe du matin, au moment où le réseau routier est le plus saturé en raison des trajets domicile/travail. Elle progresse ensuite au cours de la matinée pour atteindre 20,5 % en moyenne à 9h45.
En 2024, le taux d’occupation moyen des véhicules reste très bas, avec 1,22 occupant par véhicule. Pour atteindre l’objectif de 1,75 occupant par véhicule fixé par la Stratégie Nationale Bas Carbone d’ici 2030, il faudrait ainsi que le nombre de covoitureurs quotidiens soit multiplié par 3.
Plus d’informations sur le baromètre.
* Étude d’observation de 700 000 véhicules aux abords de 13 métropoles françaises, réalisée entre le 3 et le 14 juin 2024.