Le téléphone au volant, le nouveau fléau de la sécurité routière
En 2024, 80 % des automobilistes interrogés disent utiliser leur téléphone au volant (soit 34 points de plus qu’en 2016). Parmi eux, 46 % téléphonent au volant, 41 % paramètrent leur GPS en roulant, et 36 % consultent ou envoient des sms.Les conducteurs de véhicules de société sont particulièrement concernés : 97 % admettent utiliser leur téléphone au volant, 57 % consultent ou envoient des sms et 24 % participent à des réunions de travail alors qu’ils conduisent.
Les 2 roues-motorisés utilisent également de plus en plus le téléphone, que ce soit pour envoyer des sms (20 %, soit +17 points depuis 2018) ou regarder des vidéos (15 % soit +14 points depuis 2020).
Le téléphone portable est désormais responsable d’1 accident sur 10. Un phénomène d’autant plus inquiétant que les automobilistes ne prennent pas suffisamment en considération le risque de l’utilisation du téléphone au volant. Ainsi, alors que 91 % dénoncent l’alcool au volant, seuls 15 % considèrent l’utilisation du téléphone portable comme « intolérable ».
Des bons comportements en hausse…
Les traditionnels facteurs de risques tels que « grande alcoolémie » et « grand excès de vitesse » sont en baisse. Ainsi, seuls 7 % des conducteurs indiquent avoir pris le volant après avoir consommé trop d’alcool (- 7 points depuis 2004), 8 % reconnaissent avoir roulé à 160/170 km/h sur autoroute (-21 points) et 27 % avoir dépassé la limitation de plus de 15km/h en ville (- 24 points).Du côté des usagers vulnérables, on note la progression de l’utilisation des équipements de sécurités : le port du casque à vélo augmente de 9 points depuis 2021. Une progression encore plus importante chez les trottinettistes : + 31 points.
…mais des progrès à faire sur certaines pratiques à risque
A contrario, certaines pratiques à risque restent encore trop élevées : 69 % des conducteurs interrogés admettent rouler à 40-50 km/heure dans des zones limitées à 30 km/h, 66 % passer au feu orange, et 34 % ne pas faire de pause pendant 4 ou 5h.Plus d’informations ici
* Enquête barométrique Kantar pour AXA Prévention réalisée en ligne du 11 au 29 janvier 2024, auprès d’un échantillon représentatif de 2 475 personnes, résidentes en France métropolitaine et âgées de 18 à 75 ans